Depuis le début du 20ème siècle, l’informatique nous est devenue pratiquement indispensable. Moi-même je ne pourrai plus m’en passer, je m’en rends compte. Bref, nous utilisons cet outil pour communiquer, s’informer, jouer… Et aujourd’hui, nous avons même la possibilité de faire nos courses sur internet. Alors, pratique ou supercherie ?
Quand on dit « faire les courses », on entend aussi par là Auchan, Cora, Atac, grandes surfaces, file à la caisse, bruit et stress. Alors, de plus en plus de gens commencent à se tourner vers Internet. De nombreux sites offrent la possibilité de faire ses courses chez soi en quelques minutes et tout en ayant un vaste choix de produit.
L’achat en ligne, plus communément appelé e-commerce, s’impose de plus en plus dans la course de la qualité et fait ses preuves à un public de plus en plus conquis. On voit de plus en plus de cybercommerces indépendants naître sur internet et afficher des prix défiant toute concurrence, livrant à domicile des produits frais et non industriels au client. C’est ces atouts qui ont su convaincre une audience qui peut s’avérer pourtant difficile.
J’ai quelques chiffres à partager pour vous donner un aperçu de ce nouvel air.
Par exemple saviez-vous que 67% d’internautes comme vous ce sont déjà lancé dans cette pratique ?
Ou que cela ne touche pas seulement les grandes villes ou la région parisienne (qui a quand même un taux de 70.6% de cyberacheteurs), mais les provinces et aussi étonnant que cela puisse paraître, le pourcentage y est plus élevé (70.9% pour les Provinces).
Alors si vous hésitez encore, lancez-vous, et bon achat !
]]>J’ai souvent entendu cette expression quand il s’agissait de discussion sur des aliments. Mais que veut-il vraiment dire ? Est-ce encore un de ces concepts marketing ou bien un vrai produit issu d’un territoire depuis bien longtemps ?
Nous considérons un produit du terroir, un produit de qualité, dépendant d’un territoire particulier et de l’habileté de l’homme à le révéler.
Par exemple nous pouvons employer ce terme quand il s’agit de vin (le Beaujolais), de charcuterie (la Coppa de Corse) ou de fromage (le Comté de Franche-Comté), certains liés à un sol spécifique (la fameuse choucroute d’Alsace), d’autres très anciens comportant une histoire ainsi que des produits récents visant un public touristique et étant nommé comme « produit du terroir ».
Actuellement, le « produit du terroir » est utilisé pour la notion de territoire, et visant donc la communication touristique, mais aussi pour son histoire qui est souvent conté sous formes de vieilles légendes. Et méfiez-vous, un vrai produit du terroir est confectionné par les mains de l’homme lui-même, sans produits artificiels ajoutés ce qui lui donne une vraie saveur et non fabriqué par des robots dans une quelconque usine !!
Pour les bons gourmets souhaitant découvrir des produits d’autres régions ou départements que les leurs, rendez-vous sur http://aof.revues.org/index108.html et bonne visite !
]]>Connaissez vous l’émission culinaire Les Escapades de Petitrenaud ? Ce programme a pour but de remettre la gastronomie au goût du jour, en la rendant accessible à un large public. Son présentateur, le chroniqueur Jean-Luc Petitrenaud, n’est autre que le fondateur d’un événement devenu prépondérant sur la scène culinaire française : la semaine du goût. Initiée en 1990, elle s’illustre désormais par sa grande popularité auprès des gourmets petits et grands désireux de découvrir –ou de redécouvrir- les richesses de notre gastronomie et les bienfaits d’une cuisine saine et équilibrée.
Cet événement se tiendra du 10 au 18 octobre 2009. Comme chaque année, la semaine du goût célèbrera notre patrimoine culinaire, et assurera la transmission de notre héritage gastronomique par l’éducation au goût. Place aux ateliers culinaires pour petits et grands, qui valoriseront l’utilisation de produits frais et locaux et la diffusion de recettes appétissantes et originales. Alors, sortons, profitons de cette semaine de découvertes savoureuses, et saisissons notre droit de redécouvrir le goût !
Nous connaissons tous le cliché de l’étudiant se nourrissant exclusivement de pâtes et de chips. Etant moi-même étudiante, je constate cependant que cette image ne correspond plus à la réalité, et que la vieille tradition des pâtes au beurre et du grignotage n’est plus au goût des jeunes générations. Aujourd’hui, nous voulons manger sain, équitable et délicieux, sans nous ruiner ! De plus en plus de jeunes s’intéressent à la semaine du goût, qui propose, pour les étudiants et les scolaires, des ateliers culinaires prônant l’utilisation de produits frais, sains et respectueux de l’environnement et du corps, ainsi que des tarifs avantageux. L’événement a parfaitement cerné la tendance actuelle des jeunes générations à faire le choix d’une cuisine mêlant qualité et éthique, dont la richesse serait déterminée par la saveur et la fraîcheur, et non par le coût. Il était temps que l’on remette l’éducation des papilles au programme des étudiants ! J’ai entièrement confiance en ma génération de cordons-bleus soucieux de leur bien-être et de l’avenir de leur planète, autant que de leur budget.
Cette ouverture vers une jeunesse gastronome, imaginative et active s’inscrit dans notre propre dynamique de diffusion de produits frais et de recettes de qualité supérieure. Mais plus question d’élite culinaire ! Notre gastronomie s’adresse à toutes les bourses, et à tous les gourmands. Manger cher et ennuyeux n’est plus une fatalité. Le goût est prêt à descendre dans la rue, et la cuisine du XXIe siècle sera démocratique ou ne sera pas ! Cette révolution gustative, soutenue par des événements tels que la semaine du goût, se rapproche de la sensibilité et des valeurs du site Place O goût. Notre vocation est d’offrir à nos clients la possibilité de vivre le goût de manière éthique et responsable, en leur offrant l’accès à un véritable marché de produits frais en ligne. Parce que le goût est un droit pour tous, nous sommes soucieux de préserver le budget de nos consommateurs et de permettre une large diffusion de nos valeurs culinaires !
]]>Peut-être avez-vous, comme moi, grandi dans une famille où chaque repas était amoureusement préparé à base de produits bio. Peut-être faites vous partie de ces gens pour lesquels une alimentation non labellisée AOC est une hérésie. Sans doute avez-vous alors été frappés, voire atterrés, par la parution de l’étude menée par le très sérieux American Journal of Clinical Nutrition, datée du 29 juillet dernier (en anglais ici). La nouvelle est tombée comme un couperet sur les consommateurs éclairés que nous sommes : le bio ne serait pas meilleur pour la santé.
Fort étonnée par cette nouvelle, j’ai décidé de mener ma petite enquête, afin déterminer les vrais enjeux de la controverse, et de connaître enfin la vérité sur le bio !
Nous aurait-on raconté des salades sur les bienfaits du bio ?
D’après l’étude de l’American Journal of Clinical Nutrition, un aliment bio ne contiendrait pas plus de nutriments qu’un autre. Les pesticides utilisés pour la culture des aliments non labellisés bio ne seraient dangereux qu’à de très hautes concentrations, qu’ils sont loin d’atteindre. Pire, le bio pourrait nuire à la santé du consommateur ! Il a été suggéré qu’une salade bio produirait plus de nitrites qu’une salade traitée aux pesticides, et serait ainsi plus nocive pour la santé. Les détracteurs de l’agriculture bio évoquent un phénomène de « psychose alimentaire ». Notre société hygiéniste créerait un climat anxiogène qui pousserait le consommateur à chercher sa sécurité auprès d’une nourriture dite « meilleure pour la santé », sans chercher à savoir si ce bénéfice est réel. Par ailleurs, on dénonce aussi un « effet de mode » : la vague « bobo », soulevée par l’engouement des stars hollywoodienne pour le bio, correspondrait plus à un désir d’être « branché » qu’à une réelle prise de conscience écologique.
Alors, le bionheur n’existe pas ?
Je n’en suis pas si sûre ! L’étude menée cet été est en effet très discutée, notamment car il s’agit d’une « méta-étude ». Cela signifie qu’elle ne prend pas en compte les éléments extérieurs tels que l’impact écologique des cultures bio ou non-bio, ou encore les méfaits des pesticides sur la santé des agriculteurs, par exemple. Manger bio n’est pas uniquement une question de nutriments et de santé. L’enjeu n’est pas seulement de manger biologique, mais surtout de manger écologique. L’agriculture bio prend en compte la santé de l’homme, mais surtout celle de la planète. Un élément que je considère comme primordial est aussi laissé de côté par cette étude : la question du goût ! Si une pomme bio ne contient pas plus de nutriments qu’une autre, elle reste cependant un aliment de meilleure qualité gustative, car produite dans des conditions plus respectueuses de son processus de développement naturel. Un aliment bio, issu de producteurs locaux, qui n’a pas été transporté sur un long trajet et n’a pas connu de traitement chimique susceptible d’en altérer le goût, sera sans aucun doute meilleur au goût qu’un aliment traité et conditionné de manière industrielle.
Une question d’équilibre… et de sagesse !
Se gaver de chocolat, même bio, fera toujours grossir ! De même, il est plus raisonnable d’acheter un produit non-bio, mais issu de producteur locaux, qu’un fruit ou un légume bio, mais importé d’outre-mer. L’intérêt de cette controverse réside avant tout dans la prise de conscience qu’elle peut susciter. Manger bio à tout prix, et sans réfléchir, non. Mais vivre son alimentation dans le respect de son corps et de la nature, oui ! Il ne faut pas que le bio devienne une obsession ; mais il est bon que nous nous interrogions sur l’impact que notre alimentation peut avoir sur notre vie, notre corps, notre environnement. Rester attentif à notre plaisir de manger, profiter des bienfaits d’une alimentation saine, et agir pour notre planète : tels sont les véritables enjeux d’une alimentation réussie !
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